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Eric Dupond-Moretti « n’aura pas la queue du taureau » : une bataille perdue d’avance ?
Alors qu’une information judiciaire va s’ouvrir prochainement à l’encontre d’Eric Dupond-Moretti, Le Figaro met en lumière les ambitions du ministre.
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Eric Dupond-Moretti
Cela ne fait que six mois qu’Eric Dupond-Moretti a été nommé ministre de la Justice, mais il est déjà dans le collimateur de trois syndicats de magistrats, ainsi que de l’association Anticor. Tous ont porté plainte contre le ministre. L’avocat de 59 ans est donc en passe d’être visé par une information judiciaire sur le point d’être ouverte. Cette dernière concerne des « prises illégales d’intérêt », comme l’a annoncé, ce vendredi 8 janvier 2021, François Molins, procureur auprès de la cour de Cassation, dans un communiqué dont plusieurs médias se font l’écho.
Plus précisément, il est reproché au garde des Sceaux d’avoir « lancé en septembre des poursuites administratives contre trois magistrats du parquet national financier », comme l’indique Le Figaro. L’une des plaintes le concernant met en lumière une autre enquête administrative que le ministre de la Justice aurait ouverte à l’encontre du juge Edouard Levrault. Dans un article publié ce 8 janvier, Le Figaro surnomme Eric Dupond-Moretti « le bagarreur de la Place Vendôme ». Auprès de nos confrères, un proche du ministre revient sur ses ambitions. « Il sait qu’il n’aura pas la queue du taureau, mais il peut encore décrocher beaucoup d’oreilles », assure-t-il, sans langue de bois.
Un « acharnement » syndical ?
Un de ses collaborateurs pour sa part anticipe déjà le fait qu’il poursuive sa carrière en politique auprès du président de la République : « Il prépare les esprits et il réformera vraiment si Emmanuel Macron est réélu et le renomme. » De leur côté, les syndicats estiment depuis la nomination au gouvernement d’Eric Dupond-Moretti qu’il s’agit d’une vraie « déclaration de guerre à la magistrature ». L’entourage du ministre prenait en décembre dernier sa défense a assurant qu’il s’agissait tout simplement d’un « acharnement » syndical.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Norbert Scanella / Panoramic / Bestimage
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